Les Crous poursuivent leur politique d’achat alimentaire responsable

7 mars 2018 à Paris.

Les Crous renouvellent leur partenariat avec l’association Bleu-Blanc-Cœur pour leurs achats en poulets, œufs durs et porcs et reçoivent le compteur « Eco Nutrition » pour l’année 2017.

Lors du Salon International de l’Agriculture 2018, Nathalie Kerhoas Directrice de l’association Bleu-Blanc-Cœur et Jean-Pierre Pasquet co-president éleveur laitier ont remis à Emmanuel Giannesini, président du Cnous, et Jean-Luc Hembise, Président du Comité exécutif de la centrale d’achats des Crous, un compteur « Eco Nutrition » qui calcule les impacts nutritionnels, environnementaux et sociétaux des produits estampillés BBC et présente les résultats liés aux engagements pris par les Crous à travers leur politique d’achat responsable.

En 2017, les Crous ont acheté :

  • 212 tonnes de poulet ;
  • 144 tonnes d’œufs durs ;
  • 324 tonnes de viande de porc estampillés Bleu-Blanc-Cœur.

Ces achats de produits Bleu-Blanc-Cœur se traduisent par un engagement dans une démarche qui s’articule autour de quatre volets :

Les Crous s’engagent en faveur de la nutrition et de la santé des étudiants :

  • 3,3 tonnes d’Oméga 3 en plus dans les assiettes ;
  • 1,6 tonne d’acides gras saturés en moins ;
  • 615 kg d’acides gras Oméga 3 longues chaines nécessaires au bon fonctionnement du corps humain.

Les Crous contribuent à la lutte contre le réchauffement climatique :

  • 111 tonnes de CO2 non rejetés dans l’atmosphère grâce aux achats effectués par les Crous, ce qui équivaut à plus d’un million de km non parcourus en voiture.

Les Crous contribuent à la biodiversité et aux cultures d’intérêts environnementaux. Grâce aux achats BBC effectués, ce sont :

  • 27 Ha de lin en plus
  • 77 Ha de pois, féveroles, colza, lupin en plus
  • 43 Ha de maïs en moins

Des études menées en collaboration avec l’institut national de la Recherche agronomique (INRA) ont montré qu’en nourrissant les animaux (poules, porcins et bovins) avec des sources végétales naturellement riches en oméga 3 (graine de lin, luzerne, herbe…), on mesurait une diminution des émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, avec cette alimentation traditionnelle ces animaux rejettent moins de méthane et privilégient la production de viande ou œufs de bonne qualité pour l’Homme.
Les omégas 3 sont réputés plus favorables à la santé de l’être humain que les omégas 6 dont l’impact pourrait être inflammatoire sur le corps humain.
Par ailleurs, ce recours aux plantes de nos régions, permet également de limiter l’importation de soja d’Amérique du sud, cet oléagineux étant réputé à contribuer lourdement à la déforestation amazonienne Le soja est par ailleurs très friand en eau.